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Ecoutez les Herbes Folles pour un meilleur sol et une agriculture non toxique : Gérard Ducerf sur France Culture, Février 2014.

February 23rd, 2014

L’agriculture conventionnelle peux-elle produire autre chose que des aliments toxiques?

Gérard Ducerf

Gérard Ducerf

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Gérard Ducerf, Diana Ubarrechena, George Oxley

Alors que s’ouvre le 51ème Salon l’Agriculture, France Culture interroge Gérard Ducerf, l’une des 3 voix du “Manifeste Gourmand des Herbes Folles”, aux éditions du Toucan, dans l’émission Terre à Terre : quel est l’impact de l’agriculture sur notre santé, aujourd’hui?

En quelques mot Gérard Ducerf, ancien agriculteur et botaniste, rappelle, simplement et clairement, les bases de la science de la nature et de la vie. Le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” est sorti cette année justement pour tenter de réconcilier l’agriculture avec la nature; pour montrer que notre santé en dépend et que la productivité et les rendements de l’agriculture en dépendent aussi. Tout commence en respectant le sol : un être complexe, qui recèle une biodiversité d’être et de composant incroyable qu’il est possible de mettre au service de la production de nos aliments.
Or, nous compactons le sol, nous l’aspergeons de produits toxiques, de chaux, nous détruisons sa vie bactérienne, nous destructurons les limons et les argiles… les argiles qui sont des silicates d’alumines, se transforment en ions de silice et d’aluminium Al3+, ultra toxiques… cancérigènes. Mais les produits modernes font que la plante pousse quand même et ce chargent d’aluminium… que nous mangeons.
Les Herbes Folles, en poussant spontanément sont des indicateurs de la qualité des sols. C’est elles qui nous permettent de diagnostiquer l’état des sols et de proposer des solutions durables aux agriculteurs, pour qu’ils diminuent leurs investissements et obtiennent des rendements meilleurs et des aliments sains, grâce à une meilleure intelligence avec la nature; une meilleure connaissance des cycles de vie dont ils dépendent.
Moins d’incertitude, plus de contrôle, plus de sérénité et des cultures de grandes qualités nutritionnelle et de biodiversité.
Ecoutez, cela fait du bien.

Gérard Ducerf et George Oxley relevant les plantes bioindicatrices pour réaliser un diagnostique de sol.

Gérard Ducerf et George Oxley relevant les plantes bioindicatrices pour réaliser un diagnostique de sol.

Dialogue avec la terre : les plantes bioindicatrices

May 12th, 2009

Gérard Ducerf, notre collaborateur, a créé cette nouvelle méthode d’analyse des sols et de leur dynamique grâce aux plantes adventices, qui poussent spontanément dans les sols. Explication par la vidéo :

Le domaine est le domaine Trévallon, le vin d’Eloi Durrbach vin de table parmi les meilleurs du monde.

Argentine 5 : transformer une pollution en biodiesel

April 18th, 2009

entreepgmaisonLorsque nous sommes arrivés dans ce territoire de 40 000 ha, la politique agricole avait été complètement bouleversée depuis 4 ans. Les anciens propriétaires n’avaient pas d’argent à investir dans ce lieu; on faisait avec les moyens du bord. Les nouveaux propriétaires ont fait appel à des ingénieurs agronomes modernes qui ont pris les choses en main, pour le meilleur et pour le pire.

Avec cette modernité apparait l’utilisation de produits chimiques comme remède à tout: on veut démaquiser, un coup de 24D, on veut désherber avant de planter, un coup de glyphosate et des semences OGM résistantes au glyphosate, on veut nettoyer cours d’eau et canaux d’irrigation, un coup de 24D mélangé au 245T additioné de chloromethane et d’un détergent pour faire mieux pénétrer les produits chimiques dans les plantes… (mélanges tristement célèbres… agent orange, agent rouge, agent blanc… couleurs que l’artificier américain choisissait pendant la guerre du Vietnam selon la topologie du lieu à attaquer).

Lorsque l’on a affaire à autant de produits à faible capacité de biodégradabilité lachés dans la nature, nous parlons de bioaccumulation; un concept qui n’est qui n’est que trés peu pris en compte par les institutions de surveillance et controle, voire jamais.

Ces produits chimiques sont utilisés pour désherber, donc toutes les plantes locales disparaissent et font la place belle aux plantes d’origines étrangères… en observant bien l’on se rend compte sur les champs aspergés qu’une semaine plus tard ces plantes sont encore là en tout petit, mais avec de nouvelles plantes… d’où une deuxième voir une troisième aspersion. Le glyphosate, 24D, etc. sont tous issus de la recherche pendant la guerre de ICI en Angleterre et Dow Chem aux US pour aider à apporter une fin radicale à la 2nd guerre mondiale en aspergeant les champs des nazis pour les faire creuver de faim.

galega-cigue2Nous parlerons des incidences sur les animaux déclenchées par l’utilisation intempestive de cette chimie plus tard. 2 semaines d’études systématiques approfondies sur ce lieu précis nous montrent que l’aspersion de cette chimie herbicide provoque ici, dans cette vallée, par la suite, la prolifération de 2 plantes: le galega officinal, et la grande cigue; toutes deux sont d’origine méditerranéenne.

Le galega est une plante légumineuse qui en Europe est réputée pour son utilisation contre le diabète. Ici comme le bétail n’en veut pas, elle est considérée comme une indésirable. Gérard Ducerf qui avait une commande de galega officinal par un laboratoire pharmaceutique avant de venir en Argentine était dégouté. En Europe impossible de mettre la main sur cette plante en quantité suffisante pour le labo, ici il y en a des tonnes mais impossible à récolter car sur un terrain aspergé de chimie.

La grande cigue, tout le monde la connait, c’est un poison violent rendu célèbre par Socrate.

cigueirrigation2homme2Au dessus, vous voyez une bande blanche de cigue apparue 2 semaines après le passage du monsieur à droite qui asperge le mélange désherbant local décrit plus haut.

24-d245tVoila les deux mollecules essentielles du desherbant. Comme on le voit nous sommes en présence d’hexagones de carbones avec trois doubles liaisons chacun… quasi impossible à biodégrader… mise à part la combustion, tout aussi polluante… lesfoodingues utilisent des champignons et quelques bactéries pour préparer les terre en effectuant un tel tour de force.

ciguedianMais voila, sur une grande superficie cela peut avoir des conséquences dramatique. Un passage de glyphosate et 2 passages de 24D ont provoqué la prolifération de la grande cigue sur 30 ha… Et là il n’y a plus rien à faire. Plus on asperge plus elles reviennent.

D’un côté c’est bien qu’elles reviennent car elles ont un rôlede dépollution à assurer et de restructuration des sols à effectuer après une attaque chimique qui a eu un impact certain sur la flore microbiologique du lieu. Quand la plante indicatrice de pollution est un poison violent c’est une autre chose. La cigue dans ce biotope précis joue un peu le rôle chez nous de l’Ambrosia artemisiafolia. Le rôle d’un indicateur de pollution grave par une plante mortelle pour l’homme qui cependant peut devenir un médicament dans les dosages had hoc.

cigue-represa22Les chevaux rentrent dans ce champ de cigue de 2m de haut, les oreilles en arrière, c’est à dire avec la plus grande appréhension. Un homme en combinaison de cosmonaute pourrait débroussailler… mais c’est ultra dangereux l’homme a produit là plus de 30 hectare de poison mortel. La plante a son rôle de dé-pollution à jouer, après elle disparaîtra… mais quand brûler le champ? Nous risquerions de créer des vapeur de cyanure tout aussi nocive que la plante… Trop dangereux. Il n’y a plus rien à faire.

Voila où nous intervenons:

Au milieu de la vallée, il y a une rivière. A la fin, un goulot à travers la montagne. Que se passerait-il si nous inondions le champs? Nous aurions la production de méthane, de carbone fossile, de CO2 et de cyanures et de nitrites…l’enfer. Mais sans s’en rendre compte nous venons là de recréer une micro planète des temps géologiques qui ressemble au quotidien du précambrien… le Protérozoique. La chose intéressante dans la botanique est que des bactéries aux blé ou aux orchidées tous les ages géologiques du vivant sont représentés… c’est l’évolution de ces êtres qui a préparé la terre pour notre propre développement, nous humains.

Alors qu’est ce qui vivait au précambrien? des micro algues… Ces micro algues utilisent le cyanure comme une sorte d’engrai et transforment le CO2 en oxygène. Elle se reproduisent toutes les 6 heures environ et lorsqu’elles sont mûres leur corps est composé de 30 à 60% environ d’huile. Résultat: ces micro algues dépolluent, produisent du bio diesel et le reste de protéines avec des vitamines et de la chlorophylle.

Sur 30 ha nous allons pouvoir produire suffisamment de diesel pour la propriété, fuel de chauffe comme diesel pour les voitures et les tracteurs et le résidu? du tourteau d’algue qui pourra complémenter la nourriture du bétail l’hivers et si le besoin se fait sentir il pourra être utilisé comme engrais pour les cultures.

Cette algue peut-elle devenir envahissante et polluer tous les cours d’eau? Non, car elle est trop haute dans la chaine alimentaire et peut nourrir tout le monde. C’est un véritable bonbon. C’est bien le problème d’ailleurs. Une fois l’endroit dépollué et cette algue développée, quelle quantité échapera-t-il de la prédation (poissons, batraciens, oiseaux…)? La production d’algue assez conséquente, avec une estimation suite aux essais en laboratoire de 90tonnes ha/an.

Désormais les foodingues sont en train d’affiner la sélection de la bonne algue et de créer un design adapté à l’endroit, pour récolter et faire le process pour presser et séparer le tourteau de l’huile. Une vrai création qui permettra à terme de libérer les fermiers des contraintes énergétiques.

Si la production d’algues se développe comme prévu, la pollution sera maintenu à terme en versant dans cet espace les peaux des noix afin de fournir le carbone et le cyanure nécessaire à l’algue. Ce serait une manière idéal de se débarrasser des résidus de la culture de noix qui pourrait devenir une pollution conséquente vu les surfaces considérables de noyers (400 arbres sur 50 ha).

Si cette production d’huile n’est pas suffisante… l’algue aura servit de dépollueur et sauvera la vallée d’une contamination au cyanure et de dégagement de gaz à effet de serre. Donc un bilan positif quoiqu’il arrive.

Etude des sols pour l’agriculture

March 22nd, 2009

En tant que consultants, nous apportons notre expertise pour des diagnostiques de sols à l’attention des agriculteurs pour le développement de l’agriculture biologique.

Nous intervenons au Pérou dans le cadre de l’opération Tika Papa (fleur de patate en Quechua), pour le développement de la patate des origines, en Argentine, sur 40 000ha d’élevage… la suite des événements dans la rubrique design agricole…

Notre mission se déroule en plusieurs étapes :

Etape 1 : trouver de l’eau.

Avant toute étude sur le terrain et en cas de manque d’eau, nous étudions les zones aquiphères du sous-sol par satellite radar, grace à Alain Gachet le créateur de cette technique. Les images radar satellite d’Alain Gachet vont jusqu’à 30m de profondeur afin de trouver la présence d’eau mais également pour comprendre son historique et sa future évolution. Cette étude nous permet de disposer des coordonnées GPS exacte où il faut forer le puit.

Etape 2 : Comprendre le sol. 80% des êtres vivants sur cette planète sont sous le sol. Nous lançons un diagnostique des sols par les plantes bio-indicatrices avec le botaniste Gerard Ducerf, le créateur de la technique. Gerard Ducerf est également ramasseur de plantes médicinale. Il a participé à l’organisation des équipes de collecte de plante de laboratoire comme Boiron par exemple, pour la phytothérapie, l’homéopathie comme pour la production d’huile essentielle.

Le sol recelle toute une diversité de graines depuis de trés longues années souvent. Ces graines vont lever leur dormance seulement lorsque les conditions pour germer demandées par leur génotype sont en présence. Lorsque l’on connait leur biotope, leur biome original, la biochimie et les conditions génétiques qui lui sont attachées, la présence de cette plante définit non seulement l’état du sol, mais également son évolution et sa dynamique. De la même manière que l’état d’un sol peut impliquer la culture de certaines plantes…

Cette étude peut être complétée par des carotages de sol éventuellement. Cette technique classique viendra confirmer ce que l’observation de la nature par les plantes bioindicatrice nous aura déjà apprise. Les bio indicateurs nous permet de faire des études sur de trés vastes territoires avec beaucoup moins d’investissement et beaucoup plus de précision que par les méthodes classiques.

Etape 3 : Dépolluer, planter & fertiliser de manière durable. A partir des études effctuées nous pouvons conseiller sur les décisions à prendre les plus adaptées à chaque culture ou élevage. Notre intervention ne fait jamais appel à des artifices qui ne respecterait les principes de l’agriculture biologique. Nous tentons à chaque fois d’enrichir le sol grace aux solutions que nous démontre la nature par l’apport des éléments dont la carence nous est indiquée par les plantes; mais aussi en accélérant l’assimilation de ces éléments en particulier par :

  • la myco-dépollution : les champignons et leur myceliums sont les plus grands consommateurs d’hydrocarbones et de PCBs notamment (une route de 3m de large peut être traversée – mangée – par un champignon en 2 mois)
  • myco-fertilisants : le mycelium dépend des plantes, mortes ou vivantes, pour croitre. Il met les plantes en réseau, les fait communiquer et échanger informations, nutriments, déchets… il les protège et accélère leur cycle de croissance: plus elles s’épanouissent et prospèrent, plus le mycelium prospère et meilleures sont les récoltes…
  • myco-restoration : combinant les techniques de graines enrobées d’argile inoculées de spores de myceliums pour accélérer les première conditions du sol d’équilibre “argile/matière organique” afin que le sol s reconstitue et sorte d’une spirale de désertification.
Rappelons nous : Il n’y a pas un seul désert qui n’ait pas été créé par l’homme. Il est de notre devoir de réparer nos erreurs pour rétablir l’équilibre du climat et lutter contre le réchauffement de la planète.
Rappelons nous aussi: il peut suffir d’un jour pour créer un désert qu’il faudra 10 000 ans à réparer.  si vous l’aidez un peu en utilisant nos techniques, il vous faudra beaucoup moins d’années heureusement…
Rappelons nous que le désert du Sonora, entre le Mexique et le Texas était une forêt au XVIII siècle…
  • La sociologie des plantes : jouer sur la biodiversité des plantes avec intelligence… certaines plantes vivent en société et se transmettent des éléments pour leurs nutrition et leur défense, entre elles. Appliquée à l’agriculture cela vaut autant pour la rotation des cultures, que le compléments des plantes pendant la culture, la succession des plantes qui peuvent nous assister au long d’une culture, selon les saisons éventuellement; le but étant de se servir au plus de la nature pour la protection et le développement des cultures, avec le minimum d’apport extérieur…
  • Ne pas labourer : le labour a été inventé par les Egyptien pour que les paysans restent sages… Le labour ne repose sur aucune base scientifique, met le sol à nu en détruisant la flore bactérienne du sol et son organisation de mycélium. Le labour tue le sol. Un sol nu aprés le labour est un sol mort, de bactéries mortes qui pourrissent en dégageant des quantités spectaculaires de méthane et de carbone qui participent à l’effet de serre et au réchauffement de la planète.
Rappelons nous : la vie du sol dépend essentiellement de sa flore bactérienne. En surface les bactéries aérobiennes, qui vivent avec l’air; à partir de 5 à 10cm les bactéries anaérobiennes qui ne peuvent pas vivre à l’air. L’eau, par exemple, pénètre dans le sol grace aux échanges entre ces bactéries. Si on laboure, les bactérie anaérobiennes meurent, il n’y a plus d’échange d’eau, qui reste en surface et part ailleur; d’où érosion du sol et plus d’apport d’eau à la nappe phréatique.

Mission Design Agricole – Argentine 2 / audit sur le terrain

March 20th, 2009

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La seconde étape est une étape d’observation et de recherche sur le terrain pour relever toutes les ressources naturelles sur lesquelles nous pouvons compter:

  • la biodiversité
  • la composition, l’état des sols et les qualité édaphiques (eau, nutriments, durabilité, climat…) du domaine par une analyse des plantes bio indicatrices
  • les capacités et les limites agricoles tant naturelles, techniques, qu’humaines.

L’ensemble de ces éléments produiront un cahier des charges qui définira les premiers objectifs de la gestion du domaine, les besoins et les aménagements à effectuer en priorité.

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40 000 hectares entre collines, plaines et montagne ne peuvent être parcourus qu’à cheval. 7 heures par jours avec un gaucho pour guide. Gérard Ducerf à cheval? du jamais vu.

  • la biodiversité : nous avons estimé que le domaine recélait plus de 1200 espèces de plantes autoctones, soit 1/6 de toute la flore que l’on peut trouver en France ce qui est considérable. Dont des plantes fouragères, bromes et rubiacées, qui ont été importées en Europe au XIX° pour nourrir le bétail européen et américain.
  • Les plantes nous indiquent que le sol est riche, mais fragile. L’argile a une trés forte tendance à se séparer de la matière organique et manque dans beaucoup d’endroit. Le surpâturage et les pratiques agricoles provoquent des canyons.
  • Le bouses de vache se dégradent avec beaucoup de difficultés, les traitement systémiques sont trop forts; les bouses sont devenus insecticides et les insectes nécrophages ne jouent plus leur role.
  • La grande préoccupation du lieu est de pouvoir nourrir le bétail l’hivers australe, lorsqu’il ne pleut plus et que le gel stoppe la pousse du fourrage. Les ingénieurs agronomes ont introduit pour la première fois depuis 4 ans des méthodes chimiques pour produire du soja et du mais génétiquement modifiés (OGM)…

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Voici un canyon qui menace d’emporter plus de 400ha en aval, qu’il absolument stopper.

Notre cahier des charges va s’articuler entre 3 axes forts:

  • stopper l’érosion;
  • rendre le domaine autonome par une meilleure gestion des ressources naturelles
  • gérer l’eau et les pâturages pour ne plus avoir à planter des annuelles telles que le maïs et soja OGM
  • stopper toute utilisation chimique qui détruit les plantes médicinales présentes qui renforcent les défences immunitaires du bétail, comme les plantes comme les rubiacées qui produit deux fois plus de viande avec une même quantité de fourrage.

Le maïs et le soja sont pour le bétail comme du sucre bon pour faire de la graisse et peu de viande. Cela est utile éventuellement lorsque l’on produit du lait, mais c’est complètement inutile pour la viande.

panopastopresIci quatre récoltes de fourrage peuvent être faites, en le récoltant juste au moment où les plante ont la cellulose en équilibre avec les protéines et sucres, afin d’obtenir le meilleur coefficient nutritif avec un éventail complet de plantes médicinales.