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Mission Design Agricole – Argentine 2 / audit sur le terrain

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La seconde étape est une étape d’observation et de recherche sur le terrain pour relever toutes les ressources naturelles sur lesquelles nous pouvons compter:

  • la biodiversité
  • la composition, l’état des sols et les qualité édaphiques (eau, nutriments, durabilité, climat…) du domaine par une analyse des plantes bio indicatrices
  • les capacités et les limites agricoles tant naturelles, techniques, qu’humaines.

L’ensemble de ces éléments produiront un cahier des charges qui définira les premiers objectifs de la gestion du domaine, les besoins et les aménagements à effectuer en priorité.

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40 000 hectares entre collines, plaines et montagne ne peuvent être parcourus qu’à cheval. 7 heures par jours avec un gaucho pour guide. Gérard Ducerf à cheval? du jamais vu.

  • la biodiversité : nous avons estimé que le domaine recélait plus de 1200 espèces de plantes autoctones, soit 1/6 de toute la flore que l’on peut trouver en France ce qui est considérable. Dont des plantes fouragères, bromes et rubiacées, qui ont été importées en Europe au XIX° pour nourrir le bétail européen et américain.
  • Les plantes nous indiquent que le sol est riche, mais fragile. L’argile a une trés forte tendance à se séparer de la matière organique et manque dans beaucoup d’endroit. Le surpâturage et les pratiques agricoles provoquent des canyons.
  • Le bouses de vache se dégradent avec beaucoup de difficultés, les traitement systémiques sont trop forts; les bouses sont devenus insecticides et les insectes nécrophages ne jouent plus leur role.
  • La grande préoccupation du lieu est de pouvoir nourrir le bétail l’hivers australe, lorsqu’il ne pleut plus et que le gel stoppe la pousse du fourrage. Les ingénieurs agronomes ont introduit pour la première fois depuis 4 ans des méthodes chimiques pour produire du soja et du mais génétiquement modifiés (OGM)…

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Voici un canyon qui menace d’emporter plus de 400ha en aval, qu’il absolument stopper.

Notre cahier des charges va s’articuler entre 3 axes forts:

  • stopper l’érosion;
  • rendre le domaine autonome par une meilleure gestion des ressources naturelles
  • gérer l’eau et les pâturages pour ne plus avoir à planter des annuelles telles que le maïs et soja OGM
  • stopper toute utilisation chimique qui détruit les plantes médicinales présentes qui renforcent les défences immunitaires du bétail, comme les plantes comme les rubiacées qui produit deux fois plus de viande avec une même quantité de fourrage.

Le maïs et le soja sont pour le bétail comme du sucre bon pour faire de la graisse et peu de viande. Cela est utile éventuellement lorsque l’on produit du lait, mais c’est complètement inutile pour la viande.

panopastopresIci quatre récoltes de fourrage peuvent être faites, en le récoltant juste au moment où les plante ont la cellulose en équilibre avec les protéines et sucres, afin d’obtenir le meilleur coefficient nutritif avec un éventail complet de plantes médicinales.

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